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Le portrait comme

champ de bataille

 

Inscrites dans un genre classique (le portrait), ces peintures montrent combien le visage est une page blanche qui absorbe et reflète le monde. Yves Helbert fait de la figure humaine le principal support de son travail. Il y ajoute une seconde réalité, calligraphiée et intempestive. A l'heure du Web 2.0 censé faciliter l'interaction et des cartographies assistées par ordinateur qui offrent une image globalisée du monde, ces visages nous rappellent que l'être humain reste marqué par son propre territoire, à l'instar des cartes-tatouages communautaires des ghettos new-yorkais, qui agissent comme des marqueurs sociaux indélébiles.

Galerie Maïa Muller, 2011

 

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